• La cérémonie des Césars 2009 s'est tenue vendredi soir sous la présidence de Charlotte Gainsbourg.


    Pas moins de 7 Césars pour Séraphine le film de Martin Provost

     

    Séraphine Louis est née à Arsy sur Oise le 3 septembre 1864.



    De parents modestes (son père était horloger et sa mère travaillait chez des fermiers), elle devient orpheline à sept ans et est recueillie par sa sœur ainée. D'abord bergère, elle travaille comme domestique chez les sœurs de la Providence à Clermont (Oise), à partir de 1881.
    C'est pendant cette période qu'elle s'imprègne alors d'images pieuses et de la lumière colorée des vitraux.

    Séraphine est entièrement autodidacte ; elle travaille le jour et peint la nuit,
    dans sa chambre de bonne,
    à la lueur des bougies. Elle utilise de la peinture Ripolin qu'elle mélange avec de l'huile d'éclairage chapardée à l'église (avec l'assentiment de la Sainte Vierge...), de la terre de cimetière, et du sang de porc (quand ce n'est pas son propre sang pour donner plus de vie à ses tableaux)
    .



    En 1901, elle rencontre le collectionneur d'art allemand Wilhelm Uhde,
    alors qu'elle est employée
    comme femme de ménage dans une famille bourgeoise
    de Senlis. Celui-ci, qui s'intéresse alors à Picasso, à Braque ainsi qu'au Douanier Rousseau, découvre ses peintures par hasard et lui apporte son soutien.



    Elle sombre cependant dans la folie, et on l'interne pour « psychose chronique »
    en 1932 à l'hôpital psychiatrique de Clermont. Elle meurt à 78 ans le 11 décembre 1942 dans l'annexe de l'hôpital à Villers-sous-Erquery, dans le dénuement
    et les dures conditions de vie des asiles sous
    l'occupation allemande.

    Elle est enterrée dans une fosse commune.


    Le Musée Maillol fait actuellement une rétrospective de son oeuvre.


     
    Le bouquet de feuilles


     
    Les grappes de raisin


     
    Feuilles

    Nous sommes allés voir ce très joli film au Cinéma de l'épée de bois, à l'angle de la rue du même nom et de la rue Mouffetard.
    Une salle de 65 places, remplie à moitié seulement car c'est la séance de 13 heures.


     
    Cet ancien théâtre échappe à la destruction en 1971 pour être transformé en cinéma indépendant d'art et d'essai privilégiant les films français et européens en version originale.

    Dommage que le projecteur ne soit pas suffisamment lumineux...


    Yolande Moreau reçoit son César de la meilleure actrice 2009.

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  • Si je vous dis : l'ours et la poupée : Vous pensez à Brigitte Bardot ?

    Eh bien non ! Ce n'est pas au cinéma que nous sommes allés cette après-midi,
    mais au  Casino de Paris (cadeau d'anniversaire de Philippe) Eddy Mitchell et Cécile de France jouaient
     
    Le temps des cerises
    de Niels Arestrup

    .

     
     
    L'ours, c'est bien évidemment "Mr Schmoll", alias Eddy Mitchell, Monsieur Julien dans la pièce et la poupée, c'est Cécile de France, Jane dans la pièce.

    L'un est un peintre déjà âgé : il a connu la célébrité et l'alcool et est devenu
    mysanthrope, faute d'inspiration. L'autre est jeune, jolie, pleine d'enthousiasme
    et cependant très fragile.
    Jane est au service de Monsieur Julien pour l'été,
    chargée de veiller sur lui pendant que sa femme prend "leurs vacances",
    comme chaque année, chez sa mère.


    L'engouement de jeunesse de Jane pour la peinture, leur passion commune,
    va la rapprocher au fil du temps de cet ours mal lèché... à qui elle réussit
    à redonner goût à la vie. Une histoire d'amour pas comme les autres.

     
    Nous sommes plutôt bien placés, de face au deuxième rang de la mezzanine,
    et pourtant, si la visibilité est bonne, il faut parfois tendre l'oreille...
    Il faut dire que le Casino de Paris est une salle de spectacle plus adaptée
    à des galas d'artistes qu'au côté intimiste de la pièce de ce soir.


     
     
    Serge Bressan de Télécâble Sat Hebdo écrit sur la pièce,
    qui passe ce soir sur France 2 (on ne peut pas tout prévoir...)

     
    Idole de la chanson, talent reconnu au cinéma, il ne manquait plus à Eddy Mitchell
    que le théâtre… Il joue dans une pièce de Niels Alestrup, avec Cécile de France.

     Au fil du temps, Eddy Mitchell, né Claude Moine, s’est assuré une place de choix dans le monde de la chanson française. Le cinéma lui a fait la cour, il craque de temps à autre – tournant à chaque fois dans un film honorable. Et puis, fin 2007, alors qu’il présente Jambalaya – son nouvel album suivi d’une tournée, il avoue sa folie du moment.

    Se faire peur…
     
    Le 29 janvier 2008, pour la première fois il monte sur les planches et effectue ses débuts au théâtre ! Pas un caprice de star, non, juste l’envie de (se) tester «convaincu par l’écriture de Niels Arestrup et par le fait que Cécile de France soit là.».
     
    Et c’est le succès avec Le temps des cerises.


     
     
    Avec également deux excellents acteurs de second rôle,
    Clara Borras dans le rôle de la femme du peintre
    et Stephan Wojtowicz dans le rôle du galiériste.



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  • Eh oui, je sais : j'ai beaucoup de retard dans mes rédactions d'articles... et spécialement sur celui-là qui est resté en souffrance depuis plus d'un an !

    J'annonce la couleur : avec Loredana, nous sommes allées dans le Nord l'an passé !

    Le beffroi de l'Hôtel de ville d'Arras qui est sur notre route.

    Arras-Befroi-de-l Hotel-de-Ville.jpg

    Une rue bien typique

    Arras-Rue eclairee.jpg

    et maintenant, direction Roubaix. Objectif : la visite du musée de la Piscine.

    Roubaix et ses filatures : ici, l'usine des filatures Motte Bossut reconvertie en "Centre des archives du monde du travail".


    Roubaix-Filature-Lamotte-Bossut.jpg
     
    Le musée de la Piscine : une merveille que je vous conseille d'aller visiter
    si vos pas vous guident dans ce département qui mérite vraiment de s'y arrêter.


    Roubaix-Musee-de-la-Piscine entree.jpg
     
    Le musée de Roubaix est installé dans une ancienne piscine municipale datant des années 30 et l'architecte lillois qui l'a conçue (Albert Baert) a eu l'idée de génie de conserver un bassin rempli d'eau ainsi que les cabines pour évoquer le passé du musée.
     


    Roubaix-Musee-de-la-Piscine-Jupiter.jpg

    Roubaix-Mus-e-de-la-piscine-vu-du-haut.jpg

    Roubaix-Musee-de-la-Piscine-vu-de-cote.jpg

    Au bord du bassin, une série de sculptures tel ce Pierrot d'André Laoust (1889)

    Roubaix-Musee-de-la-Piscine-Pierrot.jpg

    Cette jeune fille à la fontaine de Pierre-Alexandre Schoenewerk (1875-1878)

    Roubaix-Muse Piscine-Jeune-fille-fontaine--Schoen

    Ou cette maternité d'Odette Lepeltier (1947)

    Roubaix-Maternite-d Odette-Lepeltier.jpg

    Autour d'un jardin intérieur, sont réparties diverses salles dédiées à la peinture.


    Jean-Joseph Weerts : Marat assassiné (1886)

    Roubaix-Musee-Piscine-Marat-assassin-J.J.-Weerts

    Félix Ziem : Venise (1890)

    Roubaix-Musee-de-la-Piscine-Felix-Ziem-Venise.jpg

    Albert Lebourg : Quai au bois à Rouen (1913)

    Roubaix Musée Piscine Quai au bois à Rouen A. Lebourg

    Martha Walter : sur la plage (20ème siècle)

    Roubaix-Musee-Piscine-Martha-Walter-Esquisse.

    Raoul Dufy : le train (20ème siècle)

    Roubaix-Musee-Piscine-Raoul-Dufy-Le-train.jpg

    Tamara de Lempicka : la communiante (1929)

    Roubaix-Musee-Piscine-T-de-Lempicka-la-communiante

    Lénoard Foujita : au café (1949)

    Roubaix-Musee Piscine Foujita-Au-cafe--1949-.jpg

    Il y a aussi dans le musée plusieurs oeuvres faisant référence au passé industriel et ouvrier de la ville.


    Martiny : Peignage Motte

    Peignage Motte par Martiny internet

    Echantillons de tissus

    Roubaix-Muse-Piscine-echantillons-de-tissus.jpg

    Mur évoquant le vocabulaire de l'habillement

    Roubaix-Musee-Piscine-vocabulaire-habillement.jpg

    Rémy Cogghe : Combat de coqs en Flandre (1889)

    Roubaix-Musee-Piscine-Combat-de-coqs.jpg

    Maquette de sculpture : Flandre Haisnault Artois pour le fronton du journal "La voix du Nord" sur la Grand Place de Lille.


    Flandres-Hainaut-Artois-pour-La-voix-du-Nord.jpg

    Nous continuons notre visite de la région par Lille où, comme vous pouvez le constater, nous trouvons un temps bien régional...

    La grand Place

    Lille-Grand-Place-Ancienne-bourse a droite.jpg

    La cour intérieure de l'ancienne bourse qui abrite sous ses colonnades un marché aux livres anciens.

    Lille-cour-int-rieure-de-l-ancienne-bourse.jpg

    Lille-Ancienne-Bourse-Loredana-et-moi.jpg

    Heureusement, la librairie
    "le Furet" nous offre l'hospitalité le temps de farfouiller dans ses rayonnages.

    Lille-Librairie--Le-Furet-du-Nord.jpg

    Nous finissons de nous sécher chez Meert, le spécialiste des gaufres. Après tout, le tourisme, c'est aussi la gastronomie régionale !


    Lille Patisserie Meert.jpg

    Lille-Gaufres-Meert-copie-1.jpg

    Sur le chemin du retour, un arrêt à Douai que je ne connais pas.

    A l'Office du tourisme on nous conseille la visite du beffroi de l'Hôtel de ville.

    Douai-Hotel-de-Ville-et-Beffroi-2.jpg

    Allez, c'est parti pour l'ascencion des 196 marches qui conduisent à ce magnifique clocher qui abrite les 62 cloches du carillon qui rythme la vie des douaisiens.

    Douai-Beffroi.jpg

    Le haut du beffroi

    Douai Befroi le haut

    Les cloches sonnent tous les quart d'heure mécaniquement en jouant une ritournelle et un clavier "à coup de poings" permet des concerts chaque fin de semaine.

    Douai-Beffroi-clochettes.jpg

    Au rez-de-chaussée de l'Hôtel de ville, nous visitons la salle du Conseil, de style gothique,de aménagée ce jour là en salle de spectacle.

    Douai-Salle-du-Conseil-de-l Hotel-de-Ville.jpg

    Douai-Salle-du-Conseil.jpg

    tapisserie représentant Jeanne d'Arc à cheval dans la salle du conseil

    Douai-Salle-du-Conseil-detail-2.jpg

    Dans le hall d'entrée de 'lHôtel de ville, des affiches placées derrière l'ancien mécanisme des cloches rappellent au visiteur que Douai possède ses géants : Monsieur et Madame Gayant ainsi que leurs trois enfants, Jacquot, Fillon et Binbin.

    Douai-ancien-mecanisme-cloches-Beffroi.jpg

    Comme le montre cette affiche, les géants ont une structure en osier. La fête se passe traditionnellement au début du mois de juillet.

    Douai les Génats nus en osier

    Pour les voir déambuler dans la ville, il faudra revenir !

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  • Un peu de douceur dans un monde de brutes...
    Ce n'est pas moi qui le dit : c'est écrit sur le site
    des "Français Volants", l'équipe de Hockey sur glace de Paris.

    En effet, pour la Saint-Valentin (Oui, je sais : je suis en retard d'une semaine !),
    nous sommes allés assister à un match de hockey sur glace à la Patinoire de Bercy.

    Nous supportions activement l'équipe de Paris, bien sûr,

      qui se battait contre les Strasbourgeois du Bas-Rhin.

    Nous avons été très impressionés par les carrures des joueurs...
    ainsi que par leurs accoutrements !

    Voici le gardien de but des "Français Volants".

    Bon d'accord : la couleur du maillot n'est pas top...


     
     
    De l'autre côté, chez les "invités", le défenseur est plus élégant...


    mais moins performant...

    4-0 pour les "Français Volants"
     !
     

    La partie se déroule en 3 tiers-temps de 20 minutes chacun.

    Pendant les entr'actes, une surfaceuse rend à la glace son aspect brillant
    pendant que l'on vend des billets de loterie à l'occasion de la Saint-Valentin...
     

     
     
    Un peu de douceur dans un monde de brutes...

    Au fait, pourquoi ce nom de "Français Volants" ?

    Le club est crée en 1933 par Jacques Lacarrière après la disparition des sections hockey du Racing Club de France et du Stade Français.

     Le nom provient du surnom donné par les britanniques, "flying frenchmen" aux sélections françaises venues jouer à Londres en avion.


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  • Si vous le voulez bien...

    Il s'agit tout simplement du titre de la pièce que je viens d'aller voir jouer au théâtre ce soir.

     
     
    Eh oui : c'est le week-end et... je suis en vacances !

     A 2 minutes du 204, se trouve la rue de la Colonie où s'est ouvert depuis seulement 3 ans un nouveau petit théâtre de quartier, le Théâtre Tallia.

    Je l'inaugure ce soir pour la première fois en compagnie de mon amie Michèle.


    Nous sommes dans les années 50.

    Deux jeunes gens, Doris et Georges, mariés et ayant des enfants
    chacun de leur côté, se rencontrent par hasard et s'aiment le temps
    d'un week-end. Ils décident de se revoir chaque année à la même heure
    et la même date dans le motel où ils ont eu leurs premiers ébats amoureux,
    échapant ainsi aux problèmes des couples mariés.

    Chaque année, ils célèbrent l'événement et se racontent mutuellement
    "la meilleure et la plus mauvaise histoire"
    d'Helen ou celle d'Harry, leurs conjoints respectifs.


    Des liens forts se tissent au fil du temps,
    sans toutefois qu'apparement leurs couples en patissent.


    C'est déjà le 5ème anniversaire de leur rencontre.
    Doris et Georges fêtent dignement l'événement.

     
     
     
    Chacun mène sa vie de son côté et évolue en fonction des événements.

    Nous sommes maintenant dans les années 70 et Doris participe au mouvement
    de libération de la femme : elle porte maintenant des pantalons" patte d'eph"
    et elle a repris ses études à l'université qu'elle avait dû abandonner
    lors de son mariage pour cause de maternité...


    Georges de son côté, est très tourmenté par la guerre du Viet Nam
    et il ne comprend pas la futilité soudaine de Doris.


    Les années ont passé : Georges et Doris se connaissent
    et s'aiment maintenant depuis 25 ans.

    La fin  ?

    Je ne vous la dévoilerai pas bien sûr car je vous encourage vivement
    à aller voir cette pièce jouée avec beaucoup de sensibilité et de bonne humeur
    par deux très bons acteurs, Rosa Cadima et Pascal Tantôt.

    Quel dommage qu'il n'y ait eu qu'une quinzaine de spectateurs dans la salle...

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