• Comme chaque année depuis 8 ans, les artistes des 5ème et 13ème arrondissements de Paris discrètement réunis par la Bièvre (souterraine) ouvrent leurs portes aux visiteurs le temps d'un week-end.

    Leur manifestation porte le joli nom de "Lézarts de la Bièvre"


    Voici le bois original d' Artiste Ouvrier qui a servi à l'affiche 2008.
    Magnifique n'est-ce pas ?

     

    Ses pochoirs nous conduisent d'atelier en atelier à la découverte de trésors cachés.

    Voici, au 6 de la rue Buot sur la Butte aux Cailles, l'atelier de Françoise Deberdt
    signalé par des ballons de baudruche.

    L'artiste, peintre, sculpteur et graveur, est née en 1934.

    Son style n'est pas sans rappeler Chagall...

      


    Au cirque : la voltige


    Quittant la Butte aux Cailles, je me dirige vers la Petite Russie ainsi nommée parce que cet endroit était habité au début du 20ème siècle par des Russes blancs (de la corporation des chauffeurs de taxis).


     
    C'est ici que se trouve l'atelier-maison de Jos Verheugen, un peintre d'origine hollandaise, né en 1961, qui a élu domicile à Paris depuis une quinzaine d'années.

    On entre dans l'atelier du peintre par la cuisine. Sur le mur de gauche, un abécédaire culinaire façonné à l'aide de cagettes récupérées sur les marchés.

    Astucieux, non ?


    Puis, vient l'atelier lui-même "meublé" de nus fort puissants, à l'image de leur créateur.


    De la terrasse, on a une vue plongeante sur la Petite Alsace, ainsi nommée du fait de ses maisons au toits pentus et de ses façades ornées de colombages.


    Bon d'accord : d'ici on ne les voit pas mais d'en bas ça donne ça :


    Dans la Villa Daviel, toute proche, se trouve au numéro 17 l'atelier-maison de
    Danielle Wohrer Lassau. Celle-ci peint à l'infini des natures mortes harmonieusement éclairées.


    Un détour enfin, avant de rentrer au bercail par le 197, rue de Tolbiac pour admirer, non sans avoir transpiré pour monter les 4 étages... sans ascenceur, les toiles de
    Diane de Cicco.


     
    Née à Paris en 1952 de père américain et de mère française, Diane de Cicco étudie tout d'abord les sciences avant de'aborder la photographie, le dessin puis enfin la peinture.

    Une grande coloriste n'est-ce pas ?


    Bref : une belle balade que je referai volontiers l'an prochain, maintenant que j'ai un peu fait connaissance avec les artistes de la Butte.

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